Dans un ennuis extrême je posterais ces poèmes...
Poupées irréelles
Douces demoiselles de noir vêtues,
Bientôt, vous serez mes poupées à moi,
Je pourrai enfin vous tenir dans mes bras,
Et vous pourrez toujours essayer,
Jamais je ne vous lâcherai.
Je vous placerai en ligne avant de dormir,
Assises dans mon coffre à jouets,
Vous attacherai et embrasserai.
Avec une corde, je vous serrerai les poignets
Pour vous empêcher de partir.
Si je suis joyeuse, je vous maquillerai,
Vous coifferai et pouponnerai,
Si je suis malheureuse je vous laisserai roupiller doucement,
Dans ce coffre d'un noir oppressant.
Mon amour pour vous ne s'arrêtera jamais,
Car si un jour il m'arrive de mourir,
Vous ne pourrez pas choisir,
Et je vous emmènerai avec moi
Dans ce nouveau monde glauque à souhait.
Vous...
Vous qui êtes là matin et soir,
Même dans le noir.
Vous qui êtes là soir et matin,
Pour diminuer mon chagrin.
Vous qui tentez de guérir mes cicatrices
Qui me sont destructrices.
Vous qui essayez de me retenir
Pour ne pas que je décide de partir.
Vous qui apaisez mes blessures
Pour éviter que je fonce dans un mur.
J'espère m'en sortir, même lentement,
Grâce à vous médicaments.
Fin
Mon corps est froid,
Je flotte au gré du vent,
Dans cette allée noire,
Mes yeux ne voit pas,
Mon souffle s'est éteint,
Comme une image, je reste sage,
Je vois, au loin,
Un homme qui court,
A en perdre haleine,
Il fuit, il fuit son acte,
Mon corps est sanglant,
Ce soir, il est 22h,
Je termine mon voyage ici,
Car ce soir je ne suis plus vierge,
Mais surtout, cette allée sera ma sépulture,
Je suis morte, ou endormie...
Difficile passé
Des résidus d'impureté en moi,
Des souvenirs de cette poudre blanche
Et de toutes ces marques sur mes hanches,
Des cicatrices sur mon avant-bras.
Il a profité de moi, de mon corps,
Pour pouvoir jouir encore et encore,
Tout cela jusqu'aux premières aurores,
Me laissant ensuite à mon pauvre sort...
L'héro, elle, m'aidait à avancer,
Au début sans aucune anxiété...
Avec elle, dans ce monde enfermé
Je me sentais tant en sécurité...
Mais revenu, il me frappait très fort,
J'avais peur, redoutais le corps-à-corps...
Avec plaisir il m'a battue, alors
Je me suis mise à rechercher la mort...
Puis j'ai commencé à me mutiler,
Mais je ne croyais pas continuer...
Malgré tout, c'est ce qui est arrivé
Et je dois vivre avec tout ce passé....
J'ai voulu mourir pendant très longtemps,
J'ai tenté d'en finir réellement...
La vie en a décidé autrement
Et j'ai cet affreux vécu maintenant...
Cela me paraît comme une palanche,
Mais j'arriverai à oublier ça,
Tous mes problèmes qui viennent de toi,
Car crois-moi je la prendrai ma revanche !